- Akhénaton Mots Blessés 歌词
- Akhénaton
- Si avant tout j'devais décrire ma vie, elle serait sucrée telle le miel d'Alep
Dieu m'a donné une épouse qu'j'aime 3 ptits anges doux à mon coeur, mes yeux, mes viscères Après le flou d'ma jeunesse, j'compris à quoi ma vie sert Mais les cicatrices sont bel et bien là, vestiges de tourmentes A les entendre j'ai connu qu'l'amour brutal au sein des tournantes Comme si l'existence n'était pas éprouvante En bout d'course, il fallait en plus de cela qu'ils nous mentent Les loups d'la bourse et les chiens d'la politique affichent l'épouvante Comme une arme suprême, c'est bien l'humanité entière qui perd de sa superbe Le genou honnête plie sous l'poids dément de l'argent Insulté 1000 fois, j'voudrais encore avoir confiance aveugle en m'sieur l'Agent Mais il avance grimé et tourne Ironie du sort, viscéralement j'ai toujours eu peur des clowns J'ai vu votre démocratie s'mesurer en dollars Quelques millions et l'Ohio devenir l'Angola Que dire d'vant les massacres, que j'suis un p'tit poète de zone suburbaine Au lieu d'l'essentiel, ils désignent mes rimes comme étant le problème Refrain : Blessé, mes mots viennent mourir pour toi Des mots bléssés, bléssés, bléssés Si ensuite j'devais décrire mon enfance, j'la peindrais en bleu Même avec l'amour d'mes parents scindés en deux Car face à l'épreuve, j'ai bâti Alamut, au bord d'mes lèvres Comme Hassan Sabbah a répandu la terreur au coeur du monde des lettres Une armée d'vers assassins, live de la retraite forgée dans l'respect Pas dans la haine qu'on m'prête Car si c'n'est pas à la fin d'leur monde avili qu'on assiste J'vois aussi des soits-disants frères dans les mosquées crier et donner dans l'prêche raciste Alors qu'ils doivent sourire, ils lancent des regards noirs, et une mine triste Comme si leur mère venait d'mourrir Lassé d'les suivre, j'écoute "Hamzé la raison" Je parle de paix et des barbares belliqueux veulent raser ma maison Tous les soirs à 20h, horrifié d'vant l'écran Ode à l'amnésie quand dans tes bras, chaque seconde de toi je m'éprends Mes peurs s'volatilisent quand elles effleurent tes sourires J'viens d'marcher dans cette vie, j'espère que Dieu me laissera courir Sinon tant pis, c'est lourd à porter, j'ferai mon chemin Quoi qui s'passe, tempête, cyclone, orage ou temps serein Refrain : Blessé, mes mots viennent mourir pour toi Des mots bléssés, bléssés, bléssés Si pour finir j'devais choisir ma mort, ce serait en sommeil Fauché en plein rêve avant de revoir le soleil Si seulement elle pouvait arriver tard, j'finirais mes livres Buvant sur tes lèvres, tellement d'nuits que j'en serais ivre Traité décisif, c'que j'voudrais, chaque rime subit la gravité, et j'pousse mes vers Comme c'fou de Sisyphe, mon carnet jauni par la lumières des étoiles sous les toits P'tèt on se rappellera, que j'noircissais ces parchemins sous mes doigts Que j'promenais au pays, sous les ficus émeraude Que j'combattais tous les tyrans, qui marchaient sur les traces d'Hérode Tu sais la paix s'respecte, sa défense s'résume pas à quelques caches d'armes qu'on inspecte Si certains placent leur avenir sous la toge de bliss La justice tire aucune gloire de l'assassinat vil de ses fils On peut s'mentir, abrité derrière 1000 artifices La vie est une mère, elle gardera le sens du sacrifice Rien n'est plus noble qu'une cause juste, oppressée Acculée au mur, dernière défense, c'est mes mots bléssés. Refrain : Blessé, mes mots viennent mourir pour toi Des mots bléssés, bléssés, bléssés (merci à mirva pour cettes paroles)
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